Samedi 27 février 2021
Edito
Vivre la Transfiguration avec le Christ
Après trois ans de mission en France, j’ai eu la chance de rentrer dans mon pays, cette année, pour y passer deux semaines. Les retrouvailles en famille et avec les amis furent des moments exceptionnels d’échanges. Chaque jour étaitune occasion particulière de nous rappeler des vieux souvenirs et de vivre plusieurs expériences. Cependant, avec la pandémie de covid-19 qui secoue le monde et bouleverse nos habitudes, ma peur était de retrouver une société triste et une église en froid. Mais quelle ne fut pas ma surprise? En dépit du protocole mis en place et de quelques mesures restrictives pour lutter contre la Covid-19 au pays, j’ai rencontré une société pleine de joie et une église toujours prête à vivre la Transfiguration du Christ au cours de ses célébrations eucharistiques. C’est donc dans cet élan de Transfiguration que j’ai fait mon entrée en Carême le mercredi des cendres, au cours d’une très belle messe animée et vivante. Les chants et les danses traduisaient en quelque sorte la détermination de toute l’assemblée d’aller à la montagne du Seigneur, afin de se laisser transfigurer par le Christ et vivre ainsi avec joie les fêtes pascales qui approchent.
Le deuxième dimanche de Carême, avec le récit de la Transfiguration au cœur de sa liturgie, nous offre une grâce particulière de découvrir Jésus dans toute sa gloire en tant que Fils de Dieu. A travers sa Transfiguration, comme le rappelle le pape Benoît XVI lors d’un angelus (4 mars 2012), “Jésus veut que sa lumière puisse éclairer la profondeur de nos cœurs quand ils traverseront l’obscurité de sa passion et de sa mort, quand le scandale de la croix sera, pour nous, insupportable. En effet, Dieu est lumière, et Jésus veut nous offrir, l’expérience de cette lumière qui demeure en Lui, afin d’être en nous cette, lumière intérieure qui saura nous protéger de l’assaut des ténèbres”.
L’invitation à écouter Jésus, même dans la nuit la plus sombre de nos vies, vient nous rappeler la nécessité de vivre la grâce de la Transfiguration avec Jésus et en Lui. “Ecouter Jésus” nous rappelle que nous ne pourrions vivre la Transfiguration qu’en ayant une attitude intérieure à comprendre le projet de Dieu et à se rendre docile à l’Esprit-Saint. Il ne s’agit donc pas simplement de recueillir des informations, ni d’une stratégie pour atteindre un objectif, mais d’entrer dans le mouvement de Dieu qui, dans le Fils, vient à la rencontre de chaque être humain.
Georges KWETO
Pour méditer la Parole de ce 2° dimanche de Carême B 28 février 2021
Après le désert, c’est sur une haute montagne que Jésus nous donne rendez-vous
aujourd’hui Décidément, suivre Jésus n’est pas de tout repos… Il faut toujours se désinstaller pour
partir sur des routes inconnues. Jésus prend donc avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène à l’écart sur une haute montagne.
Nos 3 disciples acceptent de quitter leur train train habituel, leur groupe d’amis, pour le suivre. Ils
acceptent d’entreprendre l’ascension de cette montagne ; ils acceptent de partir à l’inconnu.
Curieusement, ils ne posent aucune question. Ils font confiance à ce Jésus qui les prend avec lui.
Première point d’attention : vivre en chrétien, c’est vivre la confiance à ce Christ qui vient nous
bousculer dans nos habitudes, dans nos idées arrêtées, dans notre tranquille somnolence de
baptisé.
Les disciples sont ensuite témoins d’une vision extraordinaire. Jésus leur apparaît transfiguré :
« Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur
éclatante." Cela veut dire que Jésus se révèle à ses apôtres dans l’éclat de la gloire. Il leur révèle sa divinité. Il devient rayonnant de la lumière même de Dieu.
Deuxième point d’attention : suivre le Christ, c'est vivre une expérience spirituelle bien
particulière : c'est, dans la prière et la méditation, ouvrir notre cœur à la Lumière de Dieu.
Jésus se révèle, entouré de deux personnages de l’Ancien Testament : Moïse et Elie. Moïse, c’est
l’homme de l’Exode, c’est l’homme de la Loi au Sinaï. Elie, c’est le grand prophète qui a souffert pour Dieu et pour son peuple avant d’être enlevé dans la gloire divine. Jésus se révèle entouré de ces deux grands témoins de l’Ancien Testament pour nous dire qu’il est le Nouveau Moïse et le Nouvel Elie.
Jésus est véritablement ce Messie annoncé dans la Bible ; il est le Fils bien-aimé de Dieu ; il est celui qui partage la gloire du Père. Du reste la suite du récit de cet événement nous le dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Ecoutez-le. » Dieu se fait ainsi connaître des apôtres. Il leur parle. Il les invite à faire confiance en cet homme, ce Jésus : écoutez-le, il est le Chemin, la Vérité, la Vie.
Troisième point d’attention : la foi, c'est bien sûr croire en Dieu, mais c'est aussi se mettre à
l'écoute de son Fils qui est venu nous révéler le visage de Dieu et nous apporter une espérance
nouvelle.
Voilà donc ce qui se passe sur cette montagne ! Nous sommes vraiment loin d’une simple ballade en montagne !
Sur cette montagne où le Christ nous conduit aujourd’hui, arrêtons-nous un peu plus pour écouter et pour contempler. Ecouter, c’est faire silence, c’est se rendre disponible pour accueillir une parole.
Contempler, c’est admirer, c’est réfléchir, c’est méditer, c’est aimer. En nous arrêtant sur cette
montagne, nous sommes finalement inviter à nous laisser saisir par Dieu dans le plus profond de
notre être. Aussi, nous pourrions cette semaine, consacrer chaque jour quelques minutes à cette
écoute et à cette contemplation de Dieu. C’est dans le silence que Dieu nous parle. C’est dans la
contemplation que Dieu nous révèle son visage.
Mais attention : cette rencontre personnelle avec Dieu, c’est à dire ce cœur à cœur amoureux avec le Père, ne peut pas être une rupture totale avec le monde qui nous entoure. Il nous faut aussi redescendre de notre montagne, pour rejoindre dans la vallée les personnes avec qui nous vivons. La contemplation de Dieu ne peut que nous renvoyer au quotidien de notre vie, et notre vie chrétienne de tous les jours ne peut se fortifier que dans la contemplation de Dieu.
Quatrième point d’attention :Transfigurés, illuminés par le Christ, nous sommes envoyés pour
rayonner de cette lumière. Aussi, cette semaine, sur quel point précis de ma vie vais-je me laisser
transfigurer pour rayonner davantage de l’amour, de la gloire de Dieu notre Père ?
Suivre Jésus n’est pas de tout repos ! Avec Pierre, Jacques et Jean, avec tous ceux qui ont déjà osé mettre leurs pas dans les pas de Jésus, n’ayons pas peur de nous lancer dans l’inconnue et de courir un tel risque. La route est difficile… L’ascension est parfois périlleuse… Mais à l’arrivée, le point de vue est magnifique : nous sommes avec Dieu !
Alors, bonne route !
Abbé Gérard de Rodat
Vie de nos paroisses
Aumônerie de la prison
Le samedi 20 février 2020, les aumôniers catholiques des prisons et les équipes associées de la sous région apostolique de Bordeaux se sont réunis à Lucbardez.
Ce fut une belle rencontre pour échanger sur la vie des aumôneries de prison et pour approfondit le chapitre 7 de l’encyclique « Fratelli tutti » du pape François : Des parcours pour se retrouver.
Lundi 1° mars : Réunion de l’EAPP de Saint-Martin-du-Marsan.
A l’ordre du jour : la constitution d’une équipe du SEM, la constitution d’un Conseil Pastoral
Paroissial, le renouvellement de l’EAPP.
Mardi 2 mars : Réunion de l’équipe paroissiale de catéchèse (Notre-Dame-des-Trois-Rivières)
A l’ordre du jour : préparation du Dimanche autrement (21 mars), préparation de la rencontre des
enfants qui se préparent au baptême et à la première communion (27 mars)
Mercredi 3 mars : Réunion de l’EAPP de Notre-Dame-des-Trois-Rivières
A l’ordre du jour : les célébrations de la Semaine Sainte, la question des horaires des messes
dominicales pour cet été, libre débat : ce qui nous parait essentiel pour donner du souffle à une
pastorale et pour accueillir la nouveauté de la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui.
Samedi 6 mars : rencontre avec les Migrants
L’équipe paroissiale « Pastorale des migrants et des réfugiés » organise un temps de rencontre avec les migrants. L’une des missions de cette équipe paroissiale est de proposer aux migrants et réfugiés un lieu d’échanges sur ce qu’ils vivent.
A partir du thème d’année de notre diocèse, « Va, le Seigneur est avec toi ! » les participants seront invités à s’exprimer : dans la situation que je vis, comment le Seigneur est-il présent ?
Samedi 6 mars : Premier scrutin.
Deux catéchumènes adultes de notre paroisse ont été officiellement appelés par notre évêque pour recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne (Baptême, Eucharistie, Confirmation). C’était à Tartas, le dimanche 21 février. Ils sont donc maintenant dans l’ultime préparation à ces sacrements.
Cette préparation va se vivre notamment par la célébration de trois scrutins (6 mars, 14 mars et 21 mars). Voici, ci-dessous, une petite explication du sens de ces rites.
Qu’est-ce qu’un scrutin ?
Le mot scrutin fait penser au psaume parlant de Dieu qui scrute les reins et les cœurs (Ps 139(138)).
Pour le dire, l’Eglise évoque un moyen qu’elle appelle « exorcisme ». Ce mot fait parfois peur parce qu’il évoque des images sataniques et diaboliques.
Plus simplement, le rituel dit qu’il s’agit d’une démarche spirituelle où l’on cherche au fond de soi ce qu’il y a de bien, de bon et de saint pour l’affermir, et ce qu’il y a de faible, de malade, de mauvais pour le guérir.
« Les scrutins sont donc faits pour purifier les cœurs et les intelligences, fortifier contre les tentations, convertir les intentions, stimuler les volontés, afin que les catéchumènes s’attachent plus profondément au Christ et poursuivent leur effort pour aimer Dieu. » (cf Rituel n°148).
Les trois scrutins forment un tout
Les scrutins sont célébrés pendant le carême, c'est-à-dire entre la célébration de l’appel décisif et de l’inscription du nom, et la célébration du baptême.
Les célébrations ont lieu le dimanche. Il y a trois scrutins célébrés les 3°, 4°, 5° dimanche de Carême.
A tous, bon dimanche, heureuse semaine
et en union de prières.
Gérard de Rodat, curé
Edito
Partir au désert !
Edito
Le carême :
« Tombez vos masques, croyez à l’Evangile ! »
Edito
Comment vas-tu ?